
Montréal, le 22 juin 2018 — Élu président lors de l’assemblée générale annuelle de Copibec le 15 juin dernier, Gilles Herman, représentant de l’Association nationale des éditeurs de livres (ANEL), sera à la tête de la société de gestion en cette année de révision de la Loi sur le droit d’auteur.
Danièle Simpson, de l’Union des écrivaines et des écrivains québécois (UNEQ), Véronyque Roy (UNEQ), Francine Bergeron de la Société de développement des périodiques culturels québécois (SODEP), Emmanuelle Bruno (ANEL), André Dumont de l’Association des journalistes indépendants du Québec (AJIQ), Lise Létourneau du Regroupement des artistes en arts visuels (RAAV), Suzanne Aubry (UNEQ), Suzanne Spino (ANEL) ainsi que Pierre-Paul Noreau des Quotidiens du Québec, feront également partie du conseil d’administration de Copibec pour l’année 2018-2019.
Au cours de l’année financière 2017-2018, Copibec a perçu 13 millions de dollars en redevances pour la reproduction et l’utilisation d’œuvres. Depuis le début de ses opérations, il y a plus de 20 ans déjà, ce sont plus de 196,3 millions de dollars qui ont été redistribués aux éditeurs et aux auteurs de livres, de périodiques et de journaux ainsi qu’aux créateurs d’œuvres artistiques.
Bien qu’il y ait encore plusieurs combats à mener pour protéger le droit d’auteur, la présidente sortante, Madame Danièle Simpson, voit l’avenir avec optimisme :
« L’entente qui a été signée avec l’Université Laval et qui a mis fin à quatre ans de poursuites judiciaires fera du milieu de l’éducation québécois un modèle de respect du droit d’auteur pour le reste du Canada. […] Espérons que le comité parlementaire chargé de la révision de la Loi sur le droit d’auteur verra combien l’imprécision de la notion d’utilisation équitable en éducation mène à des affrontements coûteux, interminables et inutiles. »
Madame Simpson demeure également confiante quant au processus de révision de la Loi sur le droit d’auteur « puisque le porte-parole de la ministre Mélanie Joly, Simon Ross, a déclaré qu’il était important de remettre les créateurs au centre de la loi et que la réforme de 2012 n’avait pas été équitable pour les artistes. »
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Source :
Caroline Lacroix
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