Trucs pour protéger votre contenu en ligne


Trucs pour protéger votre contenu en ligne

Quel serait le pire cauchemar d’une créatrice ou d’un créateur ? 

Fort à parier que ce serait de retrouver ses œuvres utilisées sans autorisation

Vous trouverez dans cet articles certaines précautions qui peuvent limiter les risques de retrouver les fruits de votre création ailleurs que vous le souhaitez sur le web. 

 

Quelques outils pour protéger votre contenu

 

Datez votre contenu

Même si vous n’avez pas besoin d’enregistrer une œuvre pour bénéficier de la protection du droit d’auteur, la date de première parution peut constituer une preuve que vous avez publié ladite œuvre avant les publications subséquentes présumées non autorisées.  

Il s’agit d’un élément important pour prouver votre paternité sur l’œuvre. Vous pouvez simplement ajouter la date de publication au début d’un article par exemple.  

 

Ajoutez le symbole ©

L’absence du symbole © ne signifie pas que le contenu est libre de droits. Toutefois, sa présence rappelle au public l’existence d’un droit d’auteur. 

Universellement reconnu, l’utilisatrice ou l’utilisateur ne peut prétendre ignorer sa signification. Vous pouvez l’insérer en filigrane sur une image ou au bas de votre page web avec la mention « tous droits réservés ».  

 

Inscrivez les conditions d’utilisation

Ajouter une telle section à votre site web ne laisse aucune place à l’interprétation : vous êtes propriétaire des contenus et il faut votre autorisation pour en faire la reproduction ou les partager. 

C’est le moment d’indiquer clairement la marche à suivre pour toute demande d’autorisation et d’ajouter un courriel de contact. N’oubliez pas que les contenus diffusés sur votre site web vous appartiennent et que vous faites vos propres règles d’utilisations.

Attention : certaines exceptions dans la Loi canadienne sur le droit d’auteur peuvent s’appliquer. De plus, la juridiction peut varier d’un pays à l’autre, ce qui signifie que vos droits ne sont peut-être pas enfreints lorsque votre œuvre est utilisée à l’extérieur du Canada

 

Désactivez les copier-coller

En désactivant le clic droit sur votre page, vous empêchez des personnes malintentionnées ou mal informées de copier votre contenu pour le coller ailleurs. 

Il reste difficile, voire impossible, d’empêcher les captures d’écran. Il n’en demeure pas moins que les images seront de qualité inférieure comparativement à un copier-coller. 

Bloquer cette option peut également décourager les voleurs de contenu potentiels.  

Attention : cette mesure est à double tranchant. Bien qu’elle puisse décourager les utilisatrices et utilisateurs de partager votre contenu sans permission, elle peut également les dissuader de vous citer en toute légalité. D’autant plus que les plus expérimentés (et acharnés !) sauront contourner cette mesure de protection. 

 

Repérez votre contenu en ligne

Maintenant que vous avez pris les moyens nécessaires pour protéger votre contenu, vous pouvez tester leur efficacité en les cherchant ailleurs que sur votre site web, vos réseaux sociaux ou tout autre outil de partage en ligne. Il existe plusieurs moyens de vérifier. En voici quelques-uns : 

Utilisez Rights Manager

En déclarant votre paternité sur les contenus diffusés, l’outil Rights Manager de Facebook vous permet de bloquer les partages dès leur importation sur votre page, de suivre vos contenus partagés par d’autres pages pour en voir les utilisations et même de réclamer une part des revenus générés par les partages non autorisés.  

Notez que cet outil est disponible aux administrateurs de pages Facebook et s’applique seulement aux partages sur Facebook et pas ailleurs sur le web. 

Créez une alerte Google

Vous pouvez créer une alerte en entrant un sujet qui vous intéresse — dans ce cas-ci les titres de vos œuvres et votre nom — avec des Alertes Google.

Vous serez ainsi notifié par courriel lorsque Google aura des résultats de recherche correspondant à votre contenu, donc lorsqu’il sera publié par quelqu’un d’autre que vous-même. Google permet également de mettre fin au partage d’un fichier et empêcher d’autres personnes de partager votre contenu.

Essayez des outils de détection de plagiat 

Copyscape et Positeo en sont des exemples. Il vous suffit d’entrer votre URL dans la barre de recherche pour détecter si votre contenu se retrouve ailleurs sur le web. À noter : Copyscape est disponible en anglais seulement.

Faites une recherche inversée

Vous pouvez voir si vos images se trouvent ailleurs sur le web (et où) avec un clic droit sur votre image, puis en sélectionnant « Rechercher une image avec Google ». Vous pouvez également vous rendre sur Google Images et sélectionner l'icône en forme d'appareil photo, puis sélectionner votre image dans vos fichiers enregistrés.

Si malgré toutes ces précautions vous avez le malheur de retrouver vos créations ailleurs, vous pouvez effectuer une demande de retrait à l’administrateur.

Ne laissez pas la crainte d’être plagié freiner votre esprit créatif.

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