Copibec en Belgique pour l'IFRRO


Copibec en Belgique pour l'IFRRO

La Belgique ... pays des Schtroumpfs, des Jacques Brel, Stromae et Lara Fabian, des frites, des gaufres, de la bière et du chocolat. C'est aussi un lieu de savoir, avec ses universités renommées, et où il fait bon vivre, avec ses tramways électriques et 14 500 km de pistes cyclables. 

La Belgique, c'est également le siège d'organisations collectives qui se préoccupent du bien commun, comme l'Union européenne (UE), l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) et l'IFRRO. 

 

IFRRO

Nous prenons part cette année à l’assemblée générale annuelle (AGA) de l’IFRRO — la Fédération internationale des organisations des droits de reproduction (International Federation of Reproduction Rights Organisations) dont nous sommes membre — qui se déroule à Bruxelles en Belgique du 24 au 27 octobre 2022. 

Sur leur site web, on peut lire que l’IFRRO « est une association indépendante à but non lucratif. Nous facilitons, sur une base internationale, la gestion collective des droits de reproduction et autres droits sur les œuvres textuelles et iconographiques grâce à la coopération de nos organismes de droits de reproduction (ODR) membres. 

L'IFRRO compte plus de 150 membres, issus de plus de 85 pays du monde entier. Nos membres représentent plusieurs millions d'auteurs, d'artistes visuels et d'éditeurs de livres, de revues, de journaux, de magazines et de musique imprimée. » [traduction libre] 

 

Copibec à l'AGA

L'AGA de l’IFRRO est l'occasion pour Copibec de prendre connaissance du rapport annuel de la fédération et de participer aux décisions et à l'approbation des budgets pour la prochaine année. 

Et puis, participer en personne à une telle rencontre qui se déroule sur plusieurs journées provoque des discussions porteuses de sens et qui nous ouvrent à de nouveaux horizons. 

Participer à l’AGA de l'IFRRO me permet de rencontrer mes vis-à-vis à travers le monde. Ça me permet aussi de savoir ce qui se passe sur les différents territoires au niveau des lois, des processus, de me familiariser avec les défis de mes pairs et les moyens qu'ils se donnent pour la gestion des droits de reproduction.  

— Christian Laforce

 

Protéger les droits de la création

L’IFRRO nous inspire par sa mission de promouvoir et soutenir le respect des droits d'auteur dans le but d'encourager la créativité. Avec leur permission, nous reprenons ci-dessous un passage de leur site web qui présente avec éloquence la pertinence d’une telle mission dans un monde qui se dématérialise de plus en plus. 

Les industries du droit d'auteur représentent environ 4 à 6 % du produit intérieur brut (PIB) des pays développés. Il s'agit souvent du secteur de l'économie qui connaît la croissance la plus rapide et qui contribue le plus à la création de nouveaux emplois ; il convient donc de les encourager et de les soutenir. 

L'importance du droit d'auteur est encore plus évidente dans l'environnement numérique. L'Internet et d'autres réseaux étant devenus le principal canal d'achat de biens et de services, nous assistons à une augmentation considérable de l'utilisation d'œuvres protégées par le droit d'auteur, telles que des textes, de la musique et des illustrations, tant sous forme analogique qu'électronique.

La protection du droit d'auteur favorise le commerce et les investissements numériques. Pour la société, l'accès aux œuvres artistiques, scientifiques et littéraires est important. Pour les titulaires de droits, les livres et les journaux, les partitions de musique, les revues et autres propriétés intellectuelles génèrent des revenus importants. Pour les utilisatrices et utilisateurs de matériel protégé par le droit d'auteur, l'obtention aisée et facile des droits est une incitation essentielle à obtenir des autorisations et à payer des redevances.

Malheureusement, l'utilisation non autorisée de textes et d'images protégés par le droit d'auteur est très répandue.

Les services fournis par les organismes gérant les droits de reproduction profitent à la fois aux titulaires de droits et aux utilisatrices et utilisateurs et, à long terme, à la société dans son ensemble. Les utilisatrices et utilisateurs bénéficient d'un accès raisonnable au matériel protégé par le droit d'auteur et les titulaires de droits sont rémunérés pour l'utilisation de leurs œuvres. Chaque année, les organismes gérant les droits de reproduction perçoivent et distribuent plus d’un milliard de dollars aux titulaires de droits dans le monde entier. 

— ifrro.org [traduction libre]

 

S'inspirer pour redoubler d'effort

Il est évident que l'ère numérique nous réserve plusieurs défis (connus et inconnus) et nécessite une vision claire. 

Notre participation à l'AGA de l'IFRRO nous aura exposé aux différences, aux expériences et aux expertises développées par nos homologues internationaux. 

Aller à la rencontre des autres sociétés de gestion des droits de reproduction, d'associations de maisons d'édition, d’autrices et d'auteurs, c'est une façon pour nous d'élargir nos perspectives. 

C'est aussi un moyen de nourrir la confiance dans notre capacité de mener à bien notre mission — qui demeure de faire valoir les droits de notre communauté, soit plus de 30 000 autrices et auteurs et plus de 1 300 maisons d’édition d'ici. 

De retour de ce voyage inspirant, nous sommes mobilisés et prêt à redoubler d'efforts afin de préserver les bases fragiles du droit d’auteur. 

 

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