Que de bonnes nouvelles en provenance du sommet de l’IA à Paris?


Que de bonnes nouvelles en provenance du sommet de l’IA à Paris?


Des investissements de plusieurs milliards, la signature d’un accord par 61 pays pour promouvoir une IA ouverte, inclusive et éthique. Les États-Unis et le Royaume-Uni ne font pas partie des signataires mais on y dénombre la Chine, la France, l’Inde ainsi que l’Union européenne et la Commission de l’Union africaine. Et le droit d’auteur dans tout ça ?

Justin Trudeau a déclaré au Sommet de l’IA que « l’intelligence artificielle doit être mise au cœur et au service de l’intérêt de tout le monde et pas seulement des oligarques [...] nous devons encourager ceux qui la bâtissent et les artistes – seule mention, j’avais encore espoir  [...] trouver un équilibre et une façon responsable, réglementée, de l’édifier en partenariat avec ces derniers. » Pour terminer, il a cité Mitterrand : « Il y a toujours un avenir pour ceux qui pensent à l’avenir. »

Mais avant de parler d’avenir, un simple rappel des faits. 

Il y a un an – jour pour jour – la CDEC comparaissait devant le Comité permanent de l’industrie et de la technologie de la Chambre des communes concernant le Projet de loi C-27. Mort au feuilleton. 

Du 12 octobre 2023 au 15 janvier 2024, le gouvernement fédéral a mené une vaste consultation sur l’intelligence artificielle (IA) et le droit d’auteur. Au moment d’écrire ces lignes, nous recevions le rapport de la consultation. Synchronicité ou synchronisation. On dirait que le gouvernement ne veut pas arriver les mains vides lors du prochain G7 et ainsi conserver son rôle de leader en IA…

Alors, je vous le demande quel est l’avenir pour le droit d’auteur canadien ? Les lignes sont ouvertes.

En terminant, je nous souhaite, comme dirait Louise Latraverse, de « l’amour crisse » pour nous aider à traverser cette période d’incertitude qui plane depuis quelques semaines et bonne Saint-Valentin ! 

Christian Laforce, directeur général