
Cette année, la journée internationale du livre et du droit d’auteur revêt une importance encore plus grande en cette période électorale. Nous gardons espoir que nos efforts de représentation puissent enfin porter fruit. Bien qu’à ce jour, les partis, à l’exception du Bloc Québécois, ont peu fait mention concernant la réforme de la Loi sur le droit d’auteur. Que doit-on en conclure ?
Lors du débat organisé par la CDEC ce 14 avril dernier, nous avons eu un avant-goût des positions des candidats du Bloc Québécois, du Parti Libéral et du NPD. Vous pouvez réécouter le débat ici. En espérant qu’un cadre législatif aux allures mondiales du ministre Guilbault puisse voir le jour… Sans oublier une réforme de la Loi sur le droit d’auteur, tant attendue et défendue par Martin Champoux. Espérons que tout cela puisse se concrétiser au lendemain des élections. Pour le candidat du NPD, nous pourrons lui rappeler que les grands principes de l’utilisation équitable sont sans effet pour les étudiants.
Vendredi, laissant de côté mon lapin en chocolat, je suis allé exercer mon droit de vote par anticipation. Et ce, même si le débat des chefs a très peu abordé la question de l’identité, de la souveraineté et n’a fait aucune mention sur le droit d’auteur ni sur l’intelligence artificielle. Ce qui me fait dire que nous devrons poursuivre nos représentations au-delà des résultats de scrutin.
Dans l’intervalle, nous invitons les candidats et les chefs de parti, à faire l’écoute de notre balado sur le 100e anniversaire de la Loi sur le droit d’auteur et qu’ils constatent les besoins de sa révision. Si vous ne l’avez pas déjà fait, je vous invite à écouter les épisodes et à les partager dans votre réseau. C’est de bon ton en ce 23 avril.
En terminant, je nous souhaite une excellente journée du livre et du droit d’auteur et n’oubliez pas d’aller voter le 28 avril prochain.
Christian Laforce, directeur général